Cabinet civil : et voici le Temps des opportunités

Le magazine a changé de dénomination pour s’arrimer à l’évolution de la politique du président de la République.

Difficile pour le lecteur de ne pas remarquer le changement. Il apparaît dès la Une du numéro 62 des mois de janvier et février 2020. Fini le Temps des réalisations, et place désormais au Temps des opportunités. « Depuis plus d’un an, notre pays est entré de plain-pied dans le septennat des « Grandes opportunités ». Il s’agit de prendre appui sur les multiples possibilités qu’offrent les transformations du corps social dues aux évolutions démocratiques, aux progrès de l’appareil de production et à l’innovation technologique, pour favoriser la croissance économique, encourager l’emploi et améliorer le bien-être de nos concitoyens », précise dans son éditorial intitulé : Un Cameroun qui regarde vers l’avenir, Samuel Mvondo Ayolo, par ailleurs ministre, directeur du Cabinet civil. Ce mouvement s’inscrivant dans la volonté du président de la République de transformer notre pays en vue d’en faire une référence sur le continent, dans la suite logique des Grandes ambitions (2004-2011) et des Grandes réalisations (2011-2018). Dès lors, il a paru logique que le magazine s’arrimât à ce mouvement. D’où le changement de dénomination qui s’est du reste accompagné d’un toilettage du journal, comme observé depuis quelques éditions. Pour son directeur de publication, le Temps des opportunités se veut le magazine du Cameroun nouveau que le président de la République appelle de ses vœux pour ses compatriotes. Les différentes évolutions de la publication sont du reste visibles sur la Une sous la forme d’une boussole : Ambitions – Accomplishments – Opportunities. 
Pour ce numéro en kiosque, c’est la démocratie en marche qui est mise en exergue. Et avec raison. Les Camerounais viennent de vivre un double scrutin législatif et municipal qui leur a permis de choisir leurs députés à l’Assemblée nationale et renouveler les 360 conseils municipaux du pays. Parmi eux, le président de la République que l’on voit du reste à la Une, accomplissant son devoir civique. Comme tous les citoyens modèles, Paul Biya est allé voter le 9 février 2020 en compagnie de son épouse, Chantal Biya. Question pour eux de mettre en évidence, la notion de l’élection dont le Cameroun a su valider les critères de légitimité. Au rang de ceux-ci, l’acceptation populaire, l’égalité des suffrages exprimés et la validation des résultats par...

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