Covid-19 : l’Iric s’adapte

En respect aux prescriptions gouvernementales contre la propagation du coronavirus, les cours en présentiel ont été suspendus au sein du campus de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric). Une interruption dans le calendrier académique qui intervient peu de temps après la fin des examens du premier semestre. Face à ce contexte particulier, des dispositions ont été prises pour la continuité des activités académiques. Salomon Eheth, le directeur de l’Iric détaille les aménagements à l’établissement supérieur appartenant à l’Université de Yaoundé II.

A l’heure où tout est mis en œuvre pour lutter contre le coronavirus, quelles sont les mesures qui ont été prises dans l’enceinte de l’Iric ?

La première grande mesure prise a été la suspension des cours. Depuis le 18 mars, il n’y a plus eu un seul étudiant au campus sauf ceux qui y résident. En interne, nous avons acheté des désinfectants qui ont été distribués à tout le personnel. Le lavage des mains est systématique, la distance d’un mètre est respectée. Pour les étudiants, c’est le confinement total. Chacun reste chez lui. Nous avons opté pour l’enseignement en ligne. Nous avons fait des affiches dans tout le campus, les masques ont été distribués. Le coronavirus est une maladie mondiale. Nous souhaitons qu’elle arrête de se propager dans un très proche avenir afin que les activités reprennent leur cours.

Qu’en est-il des enseignements ?

Les enseignements ont été suspendus dans les salles de classe, dans les amphis. Mais les enseignements en ligne continuent. Évidemment, il y a des filières dans lesquelles l’enseignement en ligne était de rigueur. Mais pour d’autres, nous avons pris des mesures et sensibilisé les chefs de département pour qu’ils donnent à présent les cours sur la plateforme en ligne. Ceci nous permet d’avoir des enseignements modernes. Chaque étudiant a donné son adresse mail afin que les enseignements lui soit envoyé. Les enseignements continuent en ligne, les évaluations aussi. Il y a une coïncidence heureuse d’autant plus qu’aujourd’hui, chaque étudiant dispose d’un ordinateur portable, don du chef de l’Etat. Il y a donc une facilitation dans la mise en œuvre des prescriptions gouvernementales, universitaires et même des mesures éditées par l’Iric.     

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