« Le projet est en train de s’affirmer »

Armand Claude Abanda, représentant résident de l’IAI-Cameroun.

 

Monsieur le représentant résident, d’où le projet Mijef 2035 tire-t-il ses origines ?

L’idée est de la première dame Mme Chantal Biya qui est la marraine des projets Opération 100 000 femmes horizon 2012 et Mijef 2035. Au début du millénaire, alors que nous nous contentions de former les apprenants dans les grandes villes, c’est elle qui nous a instruits grâce à l’Opération 100 000 femmes horizon 2012 d’aller dans les coins et recoins du pays où les femmes ont le plus besoin de s’arrimer à la modernité.  C’est encore elle qui, après la clôture de l’opération 100 000 femmes, en nous félicitant pour le travail réalisé a dit que nous pouvions faire mieux en intégrant d’autres couches sociales défavorisées, d’où la naissance du projet Mijef 2035.

En cinq ans, plus de 200 000 personnes ont été formées. Les objectifs ont-ils déjà été atteints ?

L’objectif final de Mijef 2035 est de former en 20 ans, un million de jeunes, d’enfants et de fFemmes pour l’émergence du Cameroun. Cinq ans après le lancement, le bilan est positif au vu des résultats sur le terrain et de l'adhésion des populations à ce nouveau projet de la première dame, Mme Chantal Biya. Avec l'opération 100 000 femmes horizon 2012, nous avons formé en 10 ans, 103 350 femmes sur l'étendue du territoire national. Avec Mijef 2035, cinq ans après le lancement, nous sommes à plus de 204 000 personnes formées. Notre ambition était de former en moyenne 50 000 personnes par an. C’est vrai que les premières années ont été très difficiles au vue de la forte demande et de la limite de nos moyens pour répondre à tous ces besoins de formation. Mais av...

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