Limitation du nombre des passagers : les transporteurs réclament des mesures d’accompagnement

Au sortir de longues assises à huis clos lundi soir au ministère des Transports à Yaoundé, l’on s’attendait à un autre son cloche. Mais face à la presse, Jean Collins Ndefossonkeng, porte-parole du syndicat des transporteurs routiers déclare : « Nous nous situons dans la continuité de ce que nous avons commencé avec le secrétaire général des services du Premier ministre et qui a continué avec le ministre du Commerce et d’autres membres du gouvernement. Nous avons remis nos revendications au ministre des Transports. Sur la liste, nous sollicitons la baisse du prix du carburant, la suspension du caractère répressif des contrôles routiers sur l’étendue du territoire, la levée des barrières de péage routier…» Pour ces raisons en effet, ils avaient annoncé une grève devant démarrer le lundi 6 avril, jour de la réunion. Et à ce sujet, le porte-parole indique : « Le mot d’ordre de grève a été différé.  Il est parti du 6 avril pour plus tard. Notamment le 20 avril, si rien est fait. »
Cette déclaration des syndicalistes intervient alors qu’à l’entame de la rencontre, notamment avant le huis clos, le ministre des Transports leur a fait savoir que « les mesures prises ne visent pas à compromettre l’activité de transport. Ce n’est pas mon objectif, ni ma mission car c’est le socle du développement de notre pays. » Selon Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, c’est par tolérance que le nombre de passagers a été limité dans les véhicules de transport en commun. Si l’on respecte la distance recommandée par l’OMS et prescrite par le président de la République : un mètre de chaque côté, ce sera l’arrêt total du transport public. S’agissant de l’accompagnement, le ministre a dit soutenir l’idée. Il soutient la mise en plac...