Port de masques : l'Est est parée

Dans le chef-lieu de la région, beaucoup sont ceux qui ont adopté cette pratique dès son entrée en vigueur lundi.

Jocelyne. N est dans une pharmacie de la place, ce lundi à 12h. Son objectif n'est pas de se procurer les médicaments. "J'ai besoin de masques", lance-t-elle à la vendeuse, qui lui livre aussitôt la marchandise au prix de 9 00F. Approchée, cette jeune dame affirme que les policiers lui ont demandé de changer de masques. Car celui qu'elle portait n'était pas conforme. Comme beaucoup d'habitants, elle a bel et bien arboré son cache nez, comme l'a instruit le gouvernement. Rodrigue Z., lui, confie avoir vécu une autre histoire. Bien qu'étant au courant de la mesure, il affirme qu'il n'a pas de moyens pour s'en procurer. C'est pourquoi, en sortant de chez lui ce lundi matin, pour se rendre dans un chantier, il lui a été recommandé ce masque. "Je leur ai expliqué que je n'ai pas d'argent. Et puis je ne pars pas dans un lieu public. Ils voulaient me demander de l'argent", dénonce ce citoyen.
Beaucoup dans la ville de Bertoua se sont réveillés ce lundi, avec cette mesure en tête. Dans la rue, nombre d’habitants de Bertoua ont porté leurs masques. Il y en a de toutes sortes. Ceux fabriqués localement d'une part. Ce modèle est plus utilisé pour son coût abordable, parce que lavable. Donc réutilisable. Pour les masques conventionnels, on en retrouve dans les pharmacies, mais pas à l...

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