Municipales au Bénin : le gouvernement dénonce toute ingérence

Le porte-parole rejette l’injonction de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples demandant à l’Etat de reporter le scrutin.

« Il n’appartient pas à une juridiction de s’immiscer dans le processus électoral d’un pays souverain, soucieux du respect de sa constitution qui l’oblige à organiser des élections à bonne date », tel est le commentaire d’Alain Orounla, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement béninois, face à la demande de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) de suspendre l’organisation des élections municipales du 17 mai prochain au Bénin. Comme excédé, il conclut : « Même la Cedeao qui est une institution de proximité n’est jamais allée aussi loin ». La directrive de suspendre le processus électoral a été adressée le 17 avril dernier à l’Etat du Benin, suite à une requête de Sébastien Ajavon, un opposant au régime en place. Homme d’affaires et personnage politique, Sébastien Ajavon fut candidat à la présidentielle de 2016 où il était arrivé 3e avec 23,03% de voix.
Si d’aucuns estiment que l’ordonnance de la CADHP est un dilemme pour le gouvernement dans les milieux proches d pouvoir, il n’est pas question de reporter sine die un scrutin dont la préparation est avancée. La dernière mise au point par rapport à l’organisation de cette échéance remonte au 08 avril dernier. Les présidents des institutions de la République (Cour constitutionnelle, Cour suprême, Conseil économique et social, etc.), réunis en vidéoconférence, avaient alors décidé du maintien de la date du 17 mai 2020 pour la tenue du scrutin communal, en dépit du Covid-19. Au cours de cette rencontre, il avait &eac...

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