Mobilier urbain : équipements en danger

Les poteaux électriques et les glissières de sécurité sont les plus soumis au vandalisme dans la ville de Douala.

La préservation du mobilier urbain est d’actualité à la Communauté urbaine de Douala (Cud). En effet, une procédure basée sur le principe du « casseur-payeur » est en train de se mettre en place pour la cité économique. Un principe qui avait déjà été expérimenté, mais qui avait connu des limites. Le concept est donc ressuscité par le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine, sur la base d’un constat fait à sa prise de fonction : le mobilier urbain est assez dégradé dans la cité sur les berges du Wouri.
Mais déjà, que met-on dans « mobilier urbain » ? On peut dire que c’est l’ensemble des équipements de l'espace public destinés à l’usage collectif, liés à la circulation, à l'éclairage, à la propreté, au confort, à la publicité, etc. dans une agglomération. On retrouve dans cette catégorie, les panneaux de signalisation et d’information, abris, toilettes publiques, aires de jeux ou de repos, glissières de sécurité, poteaux électriques… Des éléments qui contribuent ainsi à l’embellissement de la ville et à la sécurité routière entre autres de l’usager. 
Parmi ces éléments, les glissières de sécurité et les poteaux électriques sont les plus endommagés dans la ville de Douala. Dégradation liée, surtout, pour les glissières aux accidents de la circulation et pour les poteaux au vandalisme. Des poteaux pourtant très importants pour l’effectivité d’une des priorités du maire : l’éclairage public en permanence sur les axes principaux de la ville, ce qui va contribuer à faire reculer l’insécurité.
La Cud se penche donc actuellement sur le principe « casseur-payeur », dans une procédure qui va notamment rassembler l’exécutif de la Communauté, le parquet, donc le procureur de la République, les officiers de police judiciaire et les acteurs inte...

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