Liberté de la presse : à l’épreuve du Covid-19

Le contexte actuel en proie à la pandémie de Covid-19 et aux restrictions qui vont avec n’ont pas empêché le Cameroun de se joindre au reste du monde hier pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse. Avec pour thème : « Le journalisme sans crainte ni complaisance », cette célébration a donné lieu à des ateliers et des débats en ligne. Dans son message de célébration de la Journée mondiale pour la liberté de la presse, Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco invite les hommes de médias à lutter contre la désinformation en ce temps de crise sanitaire mondiale. « Informer, c’est donner à chacune et chacun les moyens de lutter contre la maladie en adoptant les comportements adéquats. C’est pourquoi, notre organisation est engagée avec l’ensemble de la famille de l’Onu dans la lutte contre ‘’l’infodémie’’, cette propagation de rumeurs et de fausses informations qui aggrave la pandémie et met des vies en danger », a-t-elle confié. Afin de mettre les forces en commun, deux campagnes sont organisés sur les réseaux sociaux. Il s’agit de « Together For Facts, Science and Solidarity » et « Don’t go viral ». 
Afin d’aider les journalistes à traquer les fausses informations et  à rendre compte de la crise sanitaire de manière sûre et efficace, l’organisation a créé un centre de ressources pour les médias face au Covid-19. D’après la directrice générale de l’Unesco, le thème retenu pour cette édition vient à point nommé célébrer le travail de celle et ceux qui se dressent pour la liberté de l’information, pour l’indépendance d’une presse qui dit et interroge les faits. « Cette liberté de la presse est trop souvent malmenée. Que ce soit par le contrôle politique, idéologique ou économique, par les attaques qui visent à diffamer et à décrédibiliser, ou encore par le harcèlement. On cherche trop souvent à r&e...