Dédicace : Cheikh Anta Diop peint par le Pr. Pondi

La présentation du nouvel ouvrage de l’écrivain et universitaire camerounais a eu lieu en ligne le 29 avril dernier.

Pour réaliser la dédicace de son nouvel ouvrage le 29 avril dernier, le Pr. Jean-Emmanuel Pondi a fait confiance à la technologie. Confinement oblige, le respecté écrivain et universitaire camerounais s’est associé à l’Institut africain d’informatique (IAI-Cameroun), pour dévoiler en ligne son œuvre intitulée : « Cheikh Anta Diop dans la sphère des relations internationales », parue cette année aux éditions Afric’Eveil. Ce qui confère une double particularité au travail du Pr. Pondi. D’abord parce que c’est bien la première fois qu’un livre est dédicacé à travers la Toile, depuis le Centre d’excellence technologique Paul Biya de l’IAI-Cameroun, basé non loin de Mfou. Ensuite et enfin, parce que cet ouvrage sur Cheikh Anta Diop est une étude jamais explorée de la contribution de l’éminent panafricaniste sénégalais, en tant que penseur des relations internationales. Le contexte et le décor ainsi plantés, tout le monde, ou du moins les internautes intéressés, ont pu se caler face à leurs écrans d’ordinateur, afin de se connecter via la chaîne YouTube ou le compte Facebook de l’auteur (des liens avaient été au préalable transmis au public). 
Dans un échange d’une heure avec son auditoire virtuel, mais très interactif de par ses nombreuses questions, le Pr. Jean-Emmanuel Pondi a donné la quintessence des six chapitres de cette contribution littéraire de 197 pages. Il y épluche les différents angles de ce qu’il qualifie d’« approche diopiste ». Le processus est évolutif. L’auteur part de la vision que le monde a de l’Afrique, de la décennie 1923-1933, pour poser les jalons de la jeunesse déjà très engagée de Cheikh Anta Diop, qui milite pour l’indépendance, à travers le Rassemblement démocratique africain (RDA) formé à Bamako en 1946. Un an plus tôt, il rentre à l’Université, après avoir obtenu deux baccalauréats : un en mathématiques, un autre en philosophie. En 1948, il se signale déjà dans l’univers des relations internationales, avec son article : « Réflexion sur la renaissance africaine ». Le chapitre trois fait figure, semble-t-il, du noyau de l’œuvre, car il se focalise sur les contributions majeures de Cheikh Anta Diop dans le champ des relations internationales, avec d’abord deux ouvrages majeurs : « Les fondements économiques et culturels d’un Etat fédéral d’Afrique noire » et « L’unité culturelle de l’Afrique noire », publiés chez Présence africaine, dirigée par Alioune Diop, panafricaniste affirmé. 
Dans le chapitre quatre, l’auteur va évaluer l’impact de Cheikh Anta Diop sur son continent, avec notamment la création d’une académie des langues africaines en 2006 à Bamako, suivant son idéologie de langue transafricaine, et la Charte de la renaissance culturelle africaine rédigée la même année. Le Pr. Jean-Emmanuel Pondi n’élude pas l’impact de la cible de son propos sur le plan universitaire. Il se risque à penser que le chapitre cinq, centré sur les critiques ...

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