Dispositif de sécurité dans les hôpitaux : vigilance permanente
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 12 mai 2020 16:43
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Face à la crise du Covid-19, il faut désormais montrer patte blanche avant d’entrer dans les enceintes hospitalières.
Berthine M., la cinquantaine sonnée n’a pas caché sa surprise vendredi dernier au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé, face au dispositif de sécurité mis en place pour contrer le Covid-19. Après avoir bien ajusté son masque de protection bien fixé, puis passé par le rituel du lavage des mains à l’entrée de la formation sanitaire, la mère de famille croyait pouvoir accéder sans souci dans l’enceinte hospitalière. Mais elle est stoppée net par une dame en faction. « Madame, votre ticket ! », lui lance son interlocutrice. Visiblement perturbée par cette interpellation, la visiteuse est conduite vers une tente où toute une équipe s’affaire. Un agent, thermo flash en main, lui prend la température avant de lui tendre un ticket qu’elle va aussitôt présenter à la dame. C’est ce bout de papier qui lui donne feu vert pour accéder en effet au CHU. Depuis que le Cameroun a enregistré son premier cas de Covid-19 en mars dernier, la cinquantenaire qui traîne un mal de dos n’avait plus mis les pieds dans un hôpital de peur d’être infectée, et à tort, avoue-t-elle. Son appréhension cède à l’assurance. « J’avoue que je suis agréablement surprise par tout ce dispositif pour accéder au CHU. Depuis que la pandémie de coronavirus sévit au pays, j’avais peur des hôpitaux et je n’osais pas venir me faire ausculter, pourtant mon mal persistait. Me voilà rassurée et je félicite l’hôpital d’avoir pris toutes les mesures pour assurer la sécurité des patients », confie Berthine M.
D’après le Pr. Njoya Oudou, directeur médical au CHU, quelques quatre cas suspects du Covid-19 ont été détectés et aussitôt transférés dans les centres spécialisés de prise en charge. Pour ce qui est de la gestion du flux de consultation, le constat est sans appel. Les salles d’attente sont désormais moins bondées. La distanciation sociale est également de mise. Quatre personnes par banc au lieu de huit ou de dix comme d’habitude. « La sécurité des patients est vraiment prise en compte ici. Toutes les mesures barrières sont respectées. Le personnel médical ne badine pas avec la santé des malades. Il veille à ce que ces derniers respectent eux-aussi ces mesures, à travers le port des masques, la distanciation sociale, ...
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