Enseignement à distance : les établissements publics suivent

Tous branchés à leurs téléphones. C’est désormais permis pour les élèves du secondaire. Une attitude imposée par la pandémie de coronavirus qui a contraint les établissements à fermer leurs portes. Depuis un mois, les cours ont viré au virtuel. Au lycée de Mballa II à Yaoundé, on est allé plus loin. Une plateforme numérique est mise sur pied pour rester en contact avec les élèves, surtout ceux des classes d’examen. C’est le résultat d’une série de réunions en interne, pour respecter les mesures barrières. « Après moult réflexions, nous avons mis en ligne le site web du lycée qui était encore en construction. A la base, il n’était pas prévu pour les enseignements, mais, c’est là que les élèves vont désormais télécharger les cours », explique Cyrille Fleury Fogaing, enseignant d’informatique et responsable de la plateforme numérique au sein de l’établissement.
La machine y est huilée avec un process clair Les enseignants préparent les cours qu’ils envoient à l’animateur pédagogique. S’assurant qu’ils correspondent aux objectifs pédagogiques, ce dernier les envoie ensuite à l’administrateur de la plateforme qui l’insère sur le site. Les élèves y ont accès en les téléchargeant. « Nous y veillons depuis le début avec les enseignants. Surtout que nous avons travaillé avec le fichier de contacts des parents d’élèves. Les parents ont donc un œil sur l’évolution des cours dispensés en ligne, pour ceux qui sont outillés à cet effet », explique Gisèle Hortense Essomba, proviseur du lycée de Mballa II. Ici, des emplois du temps ont été conçus pour les échanges sur les fora WhatsApp. Les élèves y sont regroupés par salle de classe et placés sous l’encadrement de l’enseignant titulaire. Reçus au moins deux heures à l’avance, les cours permettent aux élèves d’envoyer des questions.
Lundi dernier, les enseignants du département de français é...