Elections au Burundi : l’opposition dénonce des irrégularités

L’absence des observateurs internationaux mise en cause. La conférence des évèques confirme aussi des cas de fraude.

Les résultats provisoires de la présidentielle burundaise, proclamés lundi dernier par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) donnaient vainqueur Evariste Ndayishimiye, le candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie, parti au pouvoir. Il a remporté le scrutin avec 68,72% contre son adversaire, l’opposant Agathon Rwasa qui, lui, a obtenu 24,19% de voix. Ce dernier et son parti, le Conseil national pour la liberté (CNL), à dénoncé déjà des fraudes massives. La Conférence des évêques catholiques a rendu public mardi dernier un communiqué dans lequel elle confirme ces accusations. Les frontières étant fermées, aucune mission d’observation internationale n’a pu pénétrer le territoire pour couvrir ces élections présidentielles et législatives. Des mesures draconiennes, affirme le CNL, ont été aussi opposées aux acteurs de la société civile. Dans ce contexte, l’Eglise catholique qui est au Burundi, avait envisagé de déployer autant d’observateurs que de bureaux de vote (14 655) pour parvenir à un comptage de voix parallèle. Mais le pouvoir a foiré le projet, d’après les sources du clergé. Moins du tiers de ce nombre a été concédé avec l’exigence que chaque observateur s’occupe d’un bureau de vote à la fois. Le Conseil des évêques affirme avoir finalement déployé 2 716 observateurs, soit près de 20% de bureaux de vote et juge que la couverture d’environ 1/5 de tous les bureaux du pays lui donne une bonne vue d’ensemble. Cet avis va à l’...

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