Un devoir collectif

L’appel du parlement africain, en faveur de la libération du chef de l’opposition malienne, coule de source. Pour le parlement africain et diverses organisations internationales, l’enlèvement de Soumaïla Cissé, survenu le 25 mars 2020, semble s’éterniser. Il devient également inquiétant. C’est la raison pour laquelle ce parlement invite les autorités maliennes à intensifier les efforts pour retrouver le député kidnappé dans une localité proche de son fief de Tombouctou au Nord du Mali.

Nul ne sait quand, ni comment sera retrouvé Soumaïla Cissé. Une réalité demeure cependant incontournable: le Nord du Mali n’est pas encore entièrement sécurisé et ce, malgré le déploiement de l’opération Serval, il y a quelques années. Laquelle a été remplacée par l’opération Barkhane. Malgré la présence de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), de la Force conjointe G5 Sahel ainsi que des forces armées maliennes. Il est vrai que les forces coalisées enregistrent, par moments, des victoires importantes, notamment de la neutralisation du chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdal, le 3 juin dernier. Mais bien qu’ayant été décapité, ce groupe terroriste est cependant loin d’être démantelé.

Au même titre que les autres groupes terroristes à savoir le Mouvement pour l...