Conditions de travail à la cour d’appel du Nord-Ouest : le gouvernement interpellé

Le ministère de la Justice était face aux sénateurs pour apporter des reprises aux difficultés rencontrées par les justiciables de cette région.

Jeudi dernier au Sénat, le sénateur Henry Kemende a dénoncé une pratique qui tend à faire son lit à la Cour d’appel du Nord-Ouest à Bamenda : la corruption. Par ailleurs, il ne comprend pas pourquoi cette institution judiciaire importante de la région est construite en bordure de route, et sans moyens de sécurisation. C’est au cours de la séance plénière consacrée aux questions orales des sénateurs aux membres du gouvernement. Des centres d’intérêt qui ont mérité une attention particulière et suscité la réaction du ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo.
Dans son développement, le ministre Momo a présenté les mécanismes internes qui permettent d’apprécier des cas de corruption, d’abus de fonction, de trafic d’influence, de favoritisme ou de népotisme, et de sévir leurs auteurs au ministère de la Justice. « Nous avons l’inspecteur général des services judiciaires dont le rôle est de s’assurer de la probité des magistrats. Alors, lorsqu’il y a une dénonciation, il mène des investigations et les auteurs sont traduits au conseil permanent de discipline », a expliqué Jean de Dieu Momo. En clair, une procédure administrative et même judiciaire est prévue et peut aboutir à d&...

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