Le sens du compromis

 Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) s’est achevée avant-hier sur une note d’espoir pour le Mali.
Certes, les partis d’opposition, réunis sous la bannière du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques, ont rejeté les résolutions de la CEDEAO. Ils ont plutôt sollicité la démission du président malien, Ibrahim Boubacar Kéita, et appelé à de nouvelles manifestations. Certes aussi, la CEDEAO a promis des sanctions contre ceux qui s’opposent au processus de normalisation.
Pour autant, le dialogue demeure maintenu.  Les mesures prescrites par la CEDEAO, entre autres, la démission des 31 députés dont l’élection est contestée, la mise en place de la nouvelle Cour constitutionnelle, la création d’une commission d’enquête sur les violences des 10, 11 et 12 juillet et d’un comité de suivi desdites mesures s’inscrivent dans une dynamique de dialogue. Elles participent également des mesures de décrispation et de normalisation de la vie politique. La CEDEAO estime, à juste titre, qu’il faut multiplier des solutions consensuelles pour décrisper le climat politique et amorcer la sortie de cette crise politique qui perdure.  Tel est probablement le souci ayant guidé le président malien, Boubacar Kéita, lorsqu’il a formé le gouvernement intérimaire de 6 membres. Lequel a vocation à diriger les départements de souverainet...

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