Yaoundé : les camp Sic à la loupe
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 03 août 2020 12:30
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Le ministre Célestine Ketcha Courtès a conduit une délégation mardi dernier pour s’enquérir des difficultés et des projets d’aménagement parallèles.
Des chaussettes suspendues sur des pousse-pousse le long de la chaussée. Au quartier Messa à Yaoundé, des vendeurs à la sauvette se sont créé un nid à proximité des habitations du camp Sic. Quasiment adossés au bâtiment qui abrite le siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun. Situation qui met les habitants dans l’inconfort. Pour évaluer l’ampleur de la situation, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, est descendue sur les lieux mardi dernier. Dans sa suite, le directeur général de la Société immobilière du Cameroun (Sic), Ahmadou Sardaouna, des autorités administratives, municipales et traditionnelles. L’exemple des petits commerces ayant occupé les emprises du camp sont légion ici. Une rue plus bas, les vendeurs de charbon ont érigé leur terroir. Les murs ont déjà pris la couleur de la marchandise. Les habitants se réjouissent du passage du ministre. « Si seulement nous pouvions avoir une clôture à cet endroit. Parce qu’après aménagement de la route, le marché Mokolo va s’étendre jusqu’à nos portes », supplie une habitante du camp, venue en courant parler au ministre. D’autres problèmes seront également posés au niveau du siège de la Campost.
Halte suivante, le camp Sic Biyem-Assi Acacia. Là aussi, le marché ouvert à proximité des habitations tend à déborder. D’abord, avec un marché de poulets qui met les occupants du site dans l’inconfort avec les odeurs. Ensuite, des boutiques érigées sur la chaussée, sur les emprises laissées par la Sic et souvent, embrigadant des installations sanitaires. « Le constat est clair. Une situation d’insalubrité sans nom qui entraîne l’insécurité et l’occupation anarchique des emprises des camps Sic privant les habitants de parking. Il y a des formes de nuisance qui impactent les questions de santé », s’indigne Célestine Ketcha Cour...
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