La logique de l’apaisement

 En maintenant la contestation malgré les appels au dialogue, le Mouvement du 5 juin persiste dans le rejet des solutions préconisées pour sortir le Mali de la crise politique qui dure depuis quelques semaines.
Les revendications de l’opposition sont pourtant prises en considération. C’est pour y donner une suite favorable que les nouveaux membres de la Cour constitutionnelle ont prêté serment lundi dernier devant le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, et de l’ancien chef de l’Etat nigérian, Goodluck Jonathan, chef de la délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO), médiatrice dans la crise malienne. La nomination des neuf nouveaux membres de la haute juridiction était certes sollicitée par le Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques, mais aussi et surtout, elle faisait partie des recommandations du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO ayant eu lieu 27 juillet dernier. 
On se souvient que l’organisation sous régionale avait également recommandé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour dénouer la crise qui secoue le Mali. L’éventualité des sanctions contre ceux qui s’opposent au processus de normalisation du Mali avait aussi été envisagée. Ainsi que la nécessité de veiller à la mise en œuvre du plan de sortie de crise au plus tard le 31 juillet dernier. Cette date a été largement dépassée. Sans pour autant que ...

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