Effondrement d’un pont à Maroua : les autorités évaluent les conséquences

Après le pont de Mizao qui s’est affaissé en juillet dernier, voici un deuxième pont détruit dans la ville de Maroua. Le pont du quartier Palar. Les talus et piliers intermédiaires du pont se sont effondrés au matin du 31 août 2020. Un pont qui, comme le premier, n’a pas résisté à la furie des fortes pluies qui s’abattent ces derniers jours dans la région de l’Extrême-Nord. Construit sur la route nationale N° 1, cet ouvrage est un véritable poumon économique. C’est l’unique pont qui permet de rallier l’entrée Sud de la ville à Mora Waza et Kousseri. Passage obligé des camions. Ce pont ne présentait pourtant pas des signes palpables de faiblesse. Il a même supporté le passage de plusieurs usagers de la route le lundi matin. Et puis, autour de 9 h, il s’est brisé en deux. Pas moyen de circuler dessus ; même pas les engins à deux roues. Ce qui a causé des désagréments aux populations. Les camions qui voulaient se déployer vers Kousseri sont forcés à l’arrêt, en attendant qu’une solution palliative soit trouvée.  
Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord s’est rendu sur le terrain apprécier l’ampleur du sinistre. Midjiyawa Bakari en a profité pour lancer un appel au civisme des populations riveraines. Il a mis un accent sur l’interdiction de déverser les ordures dans le l...