Gare à la tromperie sur la marchandise

Deux semaines encore et quelques jours, avant que les carillons de la rentrées ne sonnent. Déjà, les états-majors des établissements scolaires privés, du primaire au secondaire, sont sur les dents. Dans la perspective d’une année scolaire problématique, dans le contexte de la pandémie du Covid-19, certains promoteurs, pressés de sécuriser des effectifs conséquents, ont pris les devants. Par la publicité. Ils déclarent des salles informatiques équipées des outils relevant des technologies les plus récentes. Pourtant, trois ou quatre machines poussiéreuses datant de Mathusalem y trônent, pour des centaines d’élèves. Ils finiront l’année, pour certains, sans jamais les avoir vu fonctionner. On a pourtant tenu le parent à la gorge pour payer le cours d’informatique. Et que dire des performances de l’établissement ? Epoustouflantes : 100% aux examens officiels. Des chiffres qui donnent le tournis et font courir ces parents qui ont les yeux rivés sur le succès à tout prix. Mais à y regarder de près, souvent ces 100% au Cep, Bepc ou au Baccalauréat C n’équivalent qu’à une poignée de candidats présentés à la régulière. Ce qui reste peu représentatif et ne signifie pas grand chose quand il faut évaluer les capacités de l’établissement. 
En la matière, les parents ne devraient pas se laisser séduire par la réclame. Il est prudent d’effectuer une visite au sein de l’établissement, pour s’assurer de la qualité du cadre : installation, distribution, volume et équipement des salles de classes, effectifs, aménagement de toilettes modernes et de point d’eau potable, etc. Il n’est pas superflu d’interroger les qualifications du corps enseignant. Le téléphone arabe fonctionne bien dans le réseau des parents. Un parent satisfait ou pas parle toujours. Du reste, les promoteurs dans ce secteur étant connus pour payer une misère à leurs personnels, les recrutements se font sur le tas. Sans critères spécifique...

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