Ecole spécialisée pour déficients auditifs de Yaoundé : sous le signe de la reprise

Les élèves étaient entretenus par leurs encadreurs sur des questions pratiques.

Il est 9h30 à l’Ecole spécialisée pour enfants déficients auditifs de Yaoundé. Maurice Simo, professeur spécialisé pour sourds, explique aux élèves déficients auditifs le règlement intérieur dans un langage de signes. Entre autres consignes à respecter, figurent en bonne place, les règles élémentaires d’hygiène et le port obligatoire de masque pour ceux âgés de plus de cinq ans.  L’abécédaire des sourds n’est pas un secret pour eux. Poignet fermé et le pouce à l’horizontal, signifie la lettre « A ». Les quatre doigts debout et le pouce plié refermé vers l’intérieur, veut dire la lettre « B ». La lettre « C’’ est représentée par l’index et le pouce formant un arc. « Le langage des signes est pour les sourds une langue naturelle de communication. Une fois en milieu scolaire, ces signes deviennent un langage codé avec un alphabet dactylologique », révèle Maurice Simo. « Les cours ont effectivement commencé dans notre école depuis hier. Nous avons déjà plus de 45 enfants inscrits, nous attendons encore d’autres élèves qui viendront dans les jours à venir. Nous recevons aussi des personnes porteuses de toutes sortes de handicap », affirme Francine Angue, directrice de l’Ecole spécialisée pour enfants déficients auditifs (Eseda).

Les enfants déficients auditifs au Cameroun ont les mêmes chances de réussir un parcours académique et partant une carrière profession...

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