Burkina Faso : la révolution de velours…

Le pays entre dans quelques semaines dans un nouveau cycle électoral pour désigner son président de la République et renouveler le parlement. Il s’agit d’une nouvelle étape dans la vie du Burkina Faso dont le cheminement est loin d’être un long fleuve tranquille. En effet en 2015, un soulèvement populaire a mis un terme à plus de 25 ans de pouvoir de Blaise Compaoré. Le peuple réclamait alors plus de liberté, de meilleures conditions de vie et surtout un droit de regard sur la conduite des affaires de l’Etat. Et ce qui s’était passé n’était pas sans rappeler la révolution sankariste de 1983. Les attentes du peuple burkinabè étaient nombreuses au regard du passé du pays encore marqué par deux époques aux contours diamétralement opposés, avec d’une part un pouvoir qui n’a pas su se réinventer après plus d’un quart de siècle et de l’autre, une ère qui a fondé les bases d’un Burkina Faso nouveau, entreprenant, authentique et fier sous Thomas Sankara
Avec l’élection de Roch Marc Christian Kaboré, le Burkina Faso s’est remis en ordre de marche. Avec méthode et une efficacité qui ne se dément pas, le président du Faso au lendemain du soulèvement populaire a réussi à susciter l’espoir chez les 20 millions de Burkinabè. En dépit d’un climat social volatile et d’une situation sécuritaire qui s’est dégradée, dans de nombreux domaines, en cinq ans, il y a eu des améliorations certaines dans le quotidien des Burkinabè. Dans le programme présidentiel, il était question de «Bâtir avec le peuple, un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice ». Et la vision du président du Faso s’est traduite dans le Plan national de Développement économique et social (PNDES), 2016-2020. 
Alors que l’actuel président boucle ses cinq ans à la tête du Burkina Faso, c’est l’heure du bilan. Les infrastructures routières, énergétiques, sanitaires se sont multipliées aux quatre coins du pays. L’agriculture s’est modernisée. L’offre de formation s’est densifiée et s’est diversifiée. Dans le même temps, l’insertion professionnelle a également connue une belle embellie. Par ailleurs, le pays a retrouvé une vitalité certaine sur le plan diplomatique. Et sur le plan politique et social, les motifs de satisfaction sont nombreux, tant tout a été mis en œuvre pour que les Burkinabè puissent s’exprimer librement malgré l’environnement sécuritaire dans lequel le pays se trouve.
Mais il est surtout loisible de constater que les Burkinabè malgré un front social qui bouillonne en permanence, ne sont pas insensibles à la politique menée par leur chef de l’Etat. Ce dernier qui a fait de la gouvernance, une exigence, prêche du reste par l’exemple. Il n’hésite pas à se mettre à la disposition de ses compatriotes lorsque la nécessité s’impose. On l’a vu aux côtés des Burkinabè à l’occasion des attentats te...

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