« L’ambition est de bâtir une équipe compétitive »

Depuis une semaine, vous avez pris en main la sélection A’ avec les joueurs convoqués par votre prédécesseur. Etait-ce un choix ou une nécessité?
Nous sommes en train de faire des modifications à ce groupe (quatre nouveaux joueurs ont rejoint la tanière hier, Ndlr). Le temps n’a pas permis qu’on puisse sortir une nouvelle liste. Au moment où le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, a demandé que je commence à travailler, les anciens collaborateurs avaient déjà sorti une liste que j’ai tout simplement reconduite pour les facilitations de début de stage. Mais elle sera modifiée au fur et à mesure qu’on va découvrir des joueurs. 
Hier superviseur, aujourd’hui sélectionneur, qu’est-ce qui change concrètement ?
Evidemment, ce n’est pas le même boulot. Etre superviseur, c’est essayer d’aider le staff technique à travers la supervision des matchs des adversaires et l’observation de certains joueurs. Alors que les entraîneurs directs de l’équipe ne peuvent pas être partout en même temps, le superviseur étudie les techniques des équipes adversaires. Vous comprenez que lorsque j’assurais la supervision, j’étais plus concerné par certains matchs de nos adversaires.  Les entraîneurs ont besoin des collaborateurs à l’extérieur de l’équipe qui ont une certaine tâche qui consiste à améliorer le profil de l’équipe, et c’est ce que fait le superviseur. Aujourd’hui en tant qu’entraîneur, je suis e...