Supermarchés : un dispositif sécuritaire à renforcer
- Par Lucien BODO
- 16 nov. 2020 13:01
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A Yaoundé, plusieurs enseignes envisagent de s’améliorer sur cet aspect, suite à l’arrêté du gouverneur du Centre.
Au Carrefour Mvan, est érigée une enseigne de grande surface qui a pignon sur rue. Les clients qui y affluent subissent presque tous « l’épreuve du sac ». En fait, pour accéder à ce supermarché, les usagers doivent se délester temporairement de leurs sacs s’ils en ont un. Des boxes numérotés de 1 à 40 ont été aménagés à cet effet. Afin d’assurer la sécurité de leurs objets, ces petits coffres sont équipés d’une clé que le client emporte avec lui durant tous ses achats et qu’il remet en place au moment de partir. L’espace commercial est aussi équipé de caméras de surveillance qui permettent d’identifier tout mouvement suspect à l’intérieur et aux alentours du bâtiment.
Le dispositif est similaire dans un autre supermarché situé au marché Mokolo, plusieurs kilomètres plus loin. Celui-ci est juste un peu plus renforcé, selon le responsable de la sécurité rencontré sur les lieux. Le quartier, théâtre d’actes d’agressions réguliers envers les usagers, n’a pas bonne presse. « Ici, il faut être très vigilant. Comme vous le constatez, il y a une forte population et donc une plus grosse clientèle. Les clients doivent laisser leurs sacs à la consigne. Et s’ils insistent pour entrer avec un sac, nous procédons à une fouille avant et après les achats », indique-t-il. Ce dernier accueille avec joie la nouvelle de l’arrêté du gouverneur de la région du Centre concernant le traitement à réserver aux colis suspects. Pour lui, il s’agit d’une bonne décision dans la mesure où elle pourrait faciliter leur travail.
La sécurité est en effet difficile à instaurer. Dans certains cas, il n’est pas facile de convaincre les clients du bien-fondé des mesures sécuritaires. Et ceci, malgré le recours à la diplomatie et à la pédagogie. « Parfois, il y a de grosses disputes entre les vigiles et des usagers qui refusent de se soumettre au protocole sécuritaire. Certaines personnes ne supportent pas qu’on fouille leur sac. Ça nous met un peu en difficulté puisque le client est roi, comme on dit. On est pris entre l’impératif sécuritaire et l’exigence de bien traiter le client », déplore le chef d’agence d’un autre célèbre espace commercial situé au Carrefour Warda. « De toutes les façons, on sera désormais plus regardant avec les colis. Mais il faut réellement que les usagers s’impliquent. Il faut qu’ils soient sensibilisés sur la nécessité du travail que nous faisons », plaide-t-il.
Afin de lever ces écueils, une ense...
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