Sécurité routière : la gendarmerie poursuit la veille

Poste d’Ekali I sur l’axe Yaoundé-Mbalmayo, le lieu grouille de monde et ne désemplit pas d’automobilistes coupables d’infractions. Entre supplication des usagers récalcitrants et ceux qui se font entendre sur procès-verbal, les pandores ne se laissent pas perturber dans leur besogne, bien décidés à réduire les accidents de la circulation sur les routes nationales. « S’il vous plaît, je ne suis pas transporteur », supplie un conducteur à qui il est reproché le défaut de boîte à pharmacie, de ceinture de sécurité et de carte métallique dans son véhicule. « La boîte à pharmacie, ou la ceinture de sécurité, ne concernent pas uniquement les transporteurs. C’est pour votre sécurité et celle des personnes que vous conduisez », rétorque l’agent de la Gendarmerie qui se convertit en éducateur. Car, avant toute chose, les bérets rouges ne sont pas uniquement là pour sanctionner, mais pour sensibiliser aussi quand le besoin se pose. Surtout en cette fin d’année où les accidents de la route sont souvent récurrents. Après cette séance de sensibilisation, l’automobiliste passera à la caisse. 
Du 4 au 6 décembre dernier, les pandores ont sillonné les axes Yaoundé-Boumnyebel-Pouma et Mbalmayo-Sangmelima-Ebolowa. Cette descente rentrait dans le cadre de la 302e phase de la trosième génération de l’opération « Contrôle-Surveillance-Répression » des infractions à la circulation routière. Sur les axes Yaoundé-Mbalmayo-Sangmelima-Ebolowa, le lieutenant-colonel Agrius Noah, commandant en second de la légion de Gendarmerie du Sud, chef de détachement de l’opération s’est montré impitoyable avec des chauffeurs récalcitrants sur cet axe. « Lorsqu’on stoppe un car de transport et qu’on constate que les gens...