Patrimoine : le Ngondo aux portes de l’Unesco

Le processus d’inscription au patrimoine culturel immatériel enclenché par un atelier d’information et de sensibilisation de la communauté sawa hier, 16 décembre.

Pour faire partie du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco), il y a sept critères à respecter. Parmi eux, figurent en bonne place la volonté des communautés concernées de voir leur élément culturel inscrit sur la liste représentative de ce patrimoine, et la présence de l’élément dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel national.
L’atelier méthodologique de renforcement des capacités sur la convention de 2003, pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de deux jours, ouvert hier par l’Unesco à Douala, est d’informer et sensibiliser la communauté sawa, sur le processus d’élaboration du dossier de candidature du Ngondo sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Pour le Dr Christian Ndombi, chef du secteur Culture au bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale, cette sous-région n’a que deux éléments inscrits sur la liste de l’organisation. Il s’agit de la musique polyphonique des pygmées Aka de Centrafrique, et les tambours du Burundi. Ce qui, selon lui, est très insuffisant compte tenu de la richesse et de la diversité culturelle du Cameroun. « Nous aurons probablement la chance, au mois de mars prochain, d’avoir le Ngouon inscrit comme premier élément culturel immatériel du Cameroun sur la liste de l’Unesco », estime Dr Ndombi. Et toujours d’après lui, l’inscription sur cette liste est un véritable label, une reconnaissance internationale qui peut booster la culture et le tourisme.
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