Une nouvelle ère au Niger

Le double scrutin présidentiel et législatif, d’avant-hier, a permis au Niger de faire un autre pas décisif dans la consolidation de sa démocratie.
Conformément à la Constitution, le chef de l’Etat sortant, Mahamadou Issoufou, n’a effectivement pas présenté sa candidature à ce scrutin à l’issue de ses deux mandats à la tête du Niger. Pour lui succéder à la magistrature suprême, environ trente candidats ont sollicité les suffrages des 7, 5 millions d’électeurs nigériens. Parmi les eux, émergent certainement Mohamed Bazoum, le représentant du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme(PNDS) et Mahamane Ousmane, l’ancien président de la République et candidat du Parti RDR Tchandji.

 S’il est clair que Mohamed Bazoum situe sa candidature dans la continuité de l’œuvre du président sortant, Mahamadou Issoufou, Mahamane Ousmane se place dans une dynamique du changement. Ce n’est pas un hasard si l’ancien chef de l’Etat a reçu le soutien des partis Lumana a Africa et Modem Fa Lumana du recalé de la présidentielle, Hama Amadou. Ces partis sont si solidaires qu’ils font partie de la coalition de l’opposition CAD 20-21. Dans ce scrutin serré, aucune surprise ne peut être exclue.
Cependant, quel que soit le vainqueur de la présidentielle, celui-ci devra nécessairement consolider la démocratie nigérienne, densifier la lutte contre la désertificatio...

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