« La procédure sélective n’est pas propre au Cameroun »
- Par Yannick ZANGA
- 08 janv. 2021 11:45
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Abel Mbengue, président de la commission communication, porte-parole du Cocan 20-21 apporte des éclairages au sujet des accréditations.
Comment se prépare le Chan 2020 sur le segment média et communication ?
Nous sommes déjà dans le stade, assis sur nos places respectives. Nous n’attendons que le coup d’envoi de l’arbitre. C’est un peu l’image de la situation du Cocan 20-21 vis-à-vis de la CAF. Tout est prêt. Présentement, nous sommes au stade de la quête permanente de la perfection. Il faut de la minutie sur certains détails, car le diable y réside parfois.
Fort de l’engouement des médias à cette compétition, vous évoquiez une sélection des professionnels qui viendront couvrir cet évènement. Quels en seront les critères ?
La procédure sélective pour un évènement sportif n’est pas exclusive au Chan ou au Cameroun. Que ce soit aux J.O ou à la Coupe du monde de football, il y a une procédure de sélection. Vous pouvez être un million de journalistes demandeurs du sésame d’accréditation, mais il n’y a que 200 ou 300 à pouvoir avoir accès aux espaces dédiés aux médias. Malgré les conséquences du coronavirus et les restrictions opérées par les compagnies aériennes, nous avons reçu environ 400 demandes d’accréditation, dont 216 journalistes camerounais et plus de 160 de la presse internationale. La capacité de nos espaces média ne nous permet pas de recevoir tout ce monde en même temps. Il nous faut donc sélectionner, et c’est une première parce que c’est la Caf elle-même qui tranche sur ce point. Cette fois-ci, la commission communication a amené la Caf à mutualiser nos intelligences vers une harmonisation indispensable. Donc, il y aura des frustrés certes, mais il y aura plus de satisfaits. Surtout que sur le plan local, il faut le relever, il y a des commentateurs de plateaux et studios du dimanche qui ne sont pas de professionnels disposant d’une carte de presse. Ajouté à cet impératif de tamis, les effets tributaires de la gestion du Covid-19.
D’un autre un côté, les professionnels des médias accrédités auront-ils droit à des commodités particulières ?
Ce sont des traditions africaines parce que l’hospitalité est reine sur le continent. C’est vrai qu’on nous demande, et même la Caf nous transmet des doléances de beaucoup de journalistes sur ce qui est prévu. Ces sollicitations ne sont pas indiquées dans le cahier des charges. Alors laissez à la commission communication, le soi...
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