Le sens de l’apaisement

La République du Congo maintient le cap vers l’élection présidentielle du 21 mars 2021. En dépit d’une conjoncture économique difficile marquée par la baisse des cours du pétrole et la chute des principales recettes du pays de l’ordre de 65 %.
S’il est clair que la présidentielle aura lieu selon les délais constitutionnels, la désignation, vendredi dernier, du chef de l’Etat sortant, Denis Sassou Nguesso, comme le candidat du Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir, confirme davantage l’organisation dudit scrutin.  Aux côtés du président sortant, d’autres candidats affichent leurs ambitions. C’est notamment le cas de Guy Brice Parfait Kolélas, dirigeant de l’Union des démocrates humanistes (UDH) et malheureux candidat à la présidentielle de 2016.
Pour autant, les préparatifs du scrutin présidentiel ne sont pas du tout sereins. L’opposition estime que la révision spéciale des listes électorales, qui s’étend du 7 janvier au 16 février 2021, ne débouchera pas sur un fichier électoral crédible, ni sur un corps électoral maîtrisé. L’opposition conteste également la composition de la Commission nationale électorale indépendante jugée inéquitable. Elle déplore par ailleurs la reconduction du président de cette commission à savoir Henri Bouka qui exerce aussi les fonctions de président de la Cour suprême.
Face à ces accusations, le gouvernement garde la tête froide. Il s’en tient aux résolutions de la rencontre ayant eu lieu du 25 au 27 novembre 2020 à Madingu au sud du pays. En vue d’apaiser le climat politique avant la prochaine présidenti...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie