Préserver le verdict des urnes

Paul EBOA
Tandis que les Nigériens souhaitent voir les candidats du second tour s’investir davantage sur le terrain, ceux-ci sont surpris par leur prétendue foi en la victoire finale. Cet optimisme est d’autant déplorable qu’il accroît la tension au fur et à mesure que le Niger s’achemine vers le second tour de l’élection présidentielle de dimanche prochain.
La violence des propos tenus lors des meetings fait davantage monter la tension pré-électorale. Il est également ainsi des allusions aux tribus des candidats. La tension est si préoccupante que le face-face des deux candidats a été annulé
Certes, Mohamed Bazoum, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme(PNDS), le parti majoritaire, a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 39,30 % des voix face à Mahamane Ousmane l’ancien président de la République et candidat du Renouveau démocratique et républicain(RDR) qui obtenu 16,98 %. Il reste cependant que rien n’est définitivement joué. Même si l’ancien ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères a distancé l’ancien chef de l’Etat de plus d’un million cinquante-sept mille voix au premier tour. Même si également, Mohamed Bazoum bénéficie du soutien du Mouvement national pour la société et le développement(MNSD) de l’ancien président Mamadou Tanja et du Mouvement patriotique pour la République(MPR) d’Albadé Abouba. Lesquels secondent le PNDS dans les communes en termes de sièges. 
Pour sa part, Mahamane Ousmane se réjouit de l’appui du Modem Fa Lumana, le parti de l’opposant et candidat recalé à la présidentielle, Hamadou Amadou. Celui-ci a appelé ses militants à s...

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