Dossier spécial 8 mars 21 : la Camerounaise d’aujourd’hui
- Par Priscille Moadougou
- 08 mars 2021 15:52
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Les droits des femmes ont beaucoup évolué. Toutefois, il reste encore d’autres batailles à gagner.
Une percée féminine dans la diplomatie. Deux Camerounaises se dressent désormais comme des pionnières dans des organisations internationales. Louisette Renée Thobi Etame Ndedi élue il y a quelques jours Secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), et Mariatou Yap, SG depuis quelques mois de l’Organisation internationale pour la protection civile (OIPC). Des fonctions jusque-là occupées par des hommes. Des désignations qui illustrent l’ambition des femmes camerounaises qui n’ont plus peur de repousser leurs limites au-delà de nos frontières et qui présentent à la face du monde leur fort potentiel. Des candidatures encouragées et soutenues par le chef de l’Etat, Paul Biya. La preuve que le président de la République est le premier militant de l’épanouissement professionnel des femmes. D’ailleurs, de nombreux hommes individuellement ou au sein d’organisations lui emboîtent le pas, dans la valorisation des femmes. Plusieurs lois et dispositions ont été mises en place par le gouvernement pour faire briller les femmes, comme le droit de vote, la parité dans les salaires, l’amélioration des droits dans les domaines de l’éducation, la santé, la famille, entre autres. De quoi leur donner des ailes.
Sur le plan national, la femme camerounaise ne se contente pas de « consolider les acquis », à travers les positions qu’on peut considérer comme « habituelles », à la tête des collèges et lycées, des entreprises, dans les ambassades ou alors comme élues de la nation (maires, députés ou sénateurs). Chaque jour, un peu plus, elles veulent briser le plafond de verre. C’est donc sans surprise qu’on les retrouve désormais dans ce qui était considéré comme la « chasse gardée des hommes ». Elles sont désormais deux dans la Préfectorale. Antoinette Justine Nyambone épouse Zongo dans la Mefou-et-Akono (région du Centre), par ailleurs la première femme à être nommée à ce poste en 2012. Et, Rachel Ngazang épouse Akono dans la Kadey (région de l’Est), promue en 2017. Tandis qu’elles sont une quinzaine au bas de cette pyramide comme sous-préfets. Dans le haut commandement aussi, on a connu une dame Commandant de Légion de gendarmerie au Sud, Anne Bella Nkoto. Tandis qu’en ce moment, Jeannette Ewu Akenji est le directeur de la sécurité publique à la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN). Une grande première !
Parmi les autres secteurs dans lesquels elle gagne du terrain, il y a les morg...
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