Axe Yaoundé-Bafoussam : sus aux comportements à risque !

« Cache-nez et CNI ! Commençons par l’arrière ! Ceux qui n’en n’ont pas, vous connaissez déjà la procédure... me suivre ! ». Ainsi s’adresse un gendarme aux passagers d’un bus au poste de contrôle d’Efok samedi dernier. Si pour le défaut de cache-nez les contrevenants seront juste sensibilisés, pour la Carte nationale d’identité par contre, plusieurs personnes tomberont sous le coup de la loi qui prévoit interpellation et déferrement au parquet. Parmi ces passagers, un jeune homme, ne s’exprimant véritablement ni en français, ni en anglais. 
La gendarmerie est sur le terrain depuis vendredi pour la 315e semaine de prévention routière. Objectif : réduire la courbe des accidents par la sensibilisation et la répression, avec un volet sur le respect des mesures barrières, souligne le lieutenant Ndam Abdou, chef du poste de contrôle d’Efok. « Nous mettons l’accent surtout sur la répression des excès de vitesse qui constitue l’infraction la plus accidentogène sur cet axe Yaoundé-Bafoussam où on enregistre beaucoup d’accidents ces derniers temps », précise-t-il. 
Quelques secondes plus tard, un homme se présente sous le hangar. Son véhicule a été flashé à 117km/h sur un axe limité à 60. Il nie. Les preuves de son infraction, transmises via WhatsApp lui sont montrées. Le calme revient et le ton change. Il devra se soumettre au paiement d’une amende, tout comme une dame surprise sans ceinture de sécurité et boîte à...