Yaoundé-Bafia-Makenene : la gendarmerie sur le qui-vive

Samedi 17 avril 2021. Il est 10 h à Nkol-Nguem II dans l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié. À une centaine de mètres du poste de gendarmerie, une dizaine de véhicules sont garés. Ce n’est pas un contrôle de routine des forces de maintien de l’ordre. Sur cette nationale N°I, est installée l’équipe de la prévention routière. Un véritable contrôle de surveillance et de répression s’y déroule. Près de la route, des gendarmes sont assis sous la véranda d’une maison d’habitation qui leur sert de poste de travail. Cette équipe est chargée de relever les infractions des automobilistes communiquées par le radariste, d’établir les amendes liées aux infractions commises, et également d’auditionner sous procès-verbal ceux qui ne peuvent pas payer d’amendes. Devant eux, une trentaine de personnes sont aux abois. Ces usagers veulent savoir les raisons de leur interpellation. Il leur est reproché le non-respect de limitation ou l’excès de vitesse, la mise en circulation du véhicule avec des pneus usés, le non-port de ceinture de sécurité, le non-port du masque de protection, la surcharge, entre autres. 
Une automobiliste, étonnée de la raison pour laquelle elle est interpellée, demande à voir les preuves. En effet, à l’entrée de l’arrondissement, elle a été flashée par le radariste. Sur une plaque de 60 km/h elle roulait à 70. Le lieutenant qui l’entretient explique à tous que, « dans une agglomération, il est interdit de rouler à plus de 60 km/h ». Après explication et sensibilisation, le lieu...