Transition au Tchad : pas plus de 18 mois

L’Union africaine invite la junte au pouvoir à organiser des élections dans ce délai et proscrit toute extension de son pouvoir.

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) s’est finalement prononcé jeudi dernier sur la situation qui prévaut au Tchad. Il a exprimé son « rejet total de tout changement anticonstitutionnel de gouvernement sur le continent », mais tient à faire savoir que ce pays est « confronté à des attaques graves et multiformes de mercenaires ». Notamment les rebelles du Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT), venus de la Libye et les terroristes du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest qui sévissent dans le bassin du lac Tchad. Mais, l’UA tient à affirmer « catégoriquement qu'aucune forme d'extension de la période de transition prolongeant la restauration de l'ordre constitutionnel ne saurait être acceptable ». Elle demande ainsi aux autorités de transition de « respecter l’engagement pris de ne pas se présenter ou de ne pas prendre part aux prochaines élections libres, justes et crédibles à la fin de la période de transition ». En clair, le Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par le général Idriss Mahamat Deby Itno qui a pris le pouvoir le 20 avril dernier, devra passer le pouvoir au plus tard le 20 octobre 2022 à un président démocratique élu au terme d’élections « libres, justes et crédibles ». 
Cette sortie est saluée par les autorités de transition qui promettent de mettre en œuvre ces recommandations. « Nous nous réjouissons de la position de l'Union Africaine qui a décidé d'accompagner le Tcha...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie