Lutte contre la drépanocytose : le Cerac joue sa partition à Mfou

Le Cercle des Amis du Cameroun a repris son bâton de pèlerin, en mettant le cap sur Mfou, département de la Mefou et Afamba, hier. Dans le viseur de l’association : la drépanocytose. C’est dans le sillage de la commémoration de la Journée mondiale dédiée à ce fléau et marquée le 19 juin de chaque année. Et en droite ligne du thème 2021 : « Un espoir de traitement par une nouvelle approche de thérapie génétique ». En attendant d’y être, le Cerac a opté pour une thérapie par l’éducation et la sensibilisation des masses.
A l’hôpital de district de Mfou où elle a pris soin de rassembler, hier, une cinquantaine d’enfants victimes de la drépanocytose dans le département de la Mefou et Afamba ainsi que leurs familles, l’association a renforcé les connaissances de ses invités sur l’affection. Et communiqué aussi sur sa prévention. Partant sur l’équation de base selon laquelle un homme et une femme d’hémoglobine AS courent le risque d’avoir des enfants drépanocytaires. Un risque qui s’agrandit davantage avec des combinaisons AS/SS ou SS/SS dans le couple. « A tous les futurs parents, nous adressons un message de conscience morale, d’amour et de devoir : au-delà de l’amour qui peut exister entre une femme et un homme, tous les couples désireux de procréer doivent opérer un choix responsable, en se laissant guider par les résultats de leurs examens d’électrophorèse d’hémoglobine », a expliqué Mme Véronique Nganou Djoumessi, Sg du Cerac. Une précaution utile à prendre bien avant tout projet de procréation, de fiançailles, de mariage et qui ferait éviter bien des souffrances, tant aux enfants qu’aux parents. 
A sa suite, une jeune victime, élève dans un établissement de la place, a présenté les 10 règles d’or à suivre pour mieux vivre avec la drépanocytose. Entre autres, la consultation régulière d’un médecin, des vaccins à jour, une bonne alimentation, une hydratation et aération régulières, la surveillance de la température ainsi que ...