Objectif : sécurité alimentaire

Créé le 21 juin 1975, l’office céréalier qui agit comme centrale d’achat de ces denrées alimentaires de grande consommation (maïs, mil, sorgho, riz paddy, etc.) intervient sur les marchés des zones productrices et consommatrices, en vue de créer un stock régulateur et de sécurité alimentaire.  Cet organisme placé sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et du Développement rural joue un rôle important pour la stabilisation des prix des céréales, notamment pendant la période de soudure qui intervient généralement entre juillet et septembre. Et c’est cette mission que le directeur général, Mohamadou Gassimou, est en train de remplir en ce moment. Lui qui, après s’être assuré de la disponibilité des stocks dans les magasins vendredi dernier à Maroua, a pris l’engagement de mettre à la portée des ménages une quantité importante de céréales, à des prix plus abordables qu’actuellement sur le marché. 
On n’en attendait pas moins de cet établissement présenté comme l’un des bras armés de l’Etat dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.  Surtout que depuis 2015, l’Etat travaille à anticiper sur les crises alimentaires à travers le pays. Et quand on sait que les menaces sur cette sécurité alimentaire sont nombreuses à travers le pays, du fait entre autres de remous sécuritaires qui éloignent les populations des plantations, ou encore de la pression des déplacés internes sur les ressources des localités hôtes, il est à souhaiter que l’office céréalier étende son action à l’ensemble du Septentrion qui connaî...