Un soutien précieux

Tandis que les divergences persistent autour du dialogue républicain en Centrafrique, l’Angola souligne la nécessité de consolider la paix dans ce pays souvent écartelé par les manœuvres de déstabilisation des groupes armés.
Le président angolais, Joao Lourenço, président en exercice de la Conférence internationale des pays des grands lacs (CIRGL) sait que le dialogue républicain finira par se tenir grâce à la volonté de la majorité du peuple centrafricain. Mais, il souhaite surtout que les Centrafricains privilégient davantage le dialogue pour préserver la fragile paix qui prévaut dans le pays dans un contexte où 6 des 14 groupes armés signataires des accords de paix dénoncent le pacte conclu avec le gouvernement et mettent en péril la fragile dynamique de paix lancée en 2019.
De nombreux observateurs n’ont pas perdu de vue que le 23 juin dernier, les membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies se sont montrés préoccupés par la dégradation sécuritaire centrafricaine. Beaucoup pointaient du doigt le rôle de plus en plus prépondérant des mercenaires étrangers ou des partenaires bilatéraux accusés d’exacerber les violences sur le terrain. On comprend donc aisément pourquoi lors de la récente session ordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Centrafrique, le président angolais a demandé la levée de l’embargo sur les armes qui a été imposé au gouvernement centrafricain par ledit conseil. Il a également sollicité un soutien international accru à ce pays afin d’équiper ses forces armées et de...