Après le baccalauréat : le dilemme de l’orientation
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 06 août 2021 11:54
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Entre accéder aux grandes écoles, découvrir les arcanes des facultés universitaires et se tourner vers les formations professionnalisantes, les nouveaux bacheliers ont l’embarras du choix.
A 9h30 ce mercredi 4 août, quatre salles de l’Ecole publique du Plateau Atemengue à Yaoundé grouillent de monde. Ce ne sont pas les occupants habituels de cet établissement du primaire. Ici, on est en quête d’informations nécessaires pour accéder aux grandes écoles. Les nouveaux bacheliers ont investi les groupes de préparation pour les concours d’entrée aux grandes écoles. Les groupes Cemplex, Easy Train et Polygénie Corporation ne manquent pas de candidats. « Nous avons entamé la nouvelle vague de formation le lundi 2 août. Généralement, après les résultats du baccalauréat, les candidats sont beaucoup plus nombreux pour préparer les concours », explique Rachid Saa, enseignant de mathématiques au groupe Cemplex. Ce matin, il donne cours à quinze apprenants installés en salle. Ils sont pour la plupart de nouveaux bacheliers. Ici, on étudie essentiellement pour accéder aux écoles de formation d’ingénieurs. En tête de file, les facultés de médecine, d’agronomie, d’ingénierie et des mines.
Beaucoup s’y voient déjà. « Mon rêve est de devenir ingénieur agronome ou de production végétale. Mon père est déjà dans ce domaine et je le trouve passionnant », confesse Nelly Manoël Tsakou, fraîchement diplômée d’un baccalauréat D. Elle vient de Mbalngong, à la périphérie de Yaoundé et n’a que deux options après son diplôme. « Si je ne réussis pas ce concours, j’irai m’inscrire en Physiques à la faculté des sciences de l’Université de Yaoundé I. Mais, il est hors de question pour moi d’aller dans le privé », martèle la jeune bachelière. Pourtant, l’offre dans le privé ouvre également des perspectives aux jeunes bacheliers. Au Cameroun, il existe pourtant de près de 340 instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes). Ces institutions souvent placées sous la tutelle d’universités d’Etat, assurent des formations qui débouchent sur un diplôme professionnel. Soit un Brevet de technicien supérieur au bout de deux ans, soit une licen...
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