Soudan du Sud : Riek Machar contesté

Le vice-président fait face à une fronde de la branche armée de sa formation politique qui lui reproche d’avoir affaibli le leadership de ce mouvement au sein du gouvernement d’union nationale.

Le vice-président sud-soudanais, Riek Machar est dans la tourmente au lendemain de l’annonce de sa destitution mardi dernier de son poste de président du SPLMA/A-IO, la formation politique qu’il dirige. Cette décision a été prise au terme de trois jours de réunion entre dirigeants de ce mouvement politique. Il est reproché à l’ancien chef rebelle d’avoir « totalement échoué » en affaiblissant le leadership du mouvement au sein du gouvernement d’union nationale formé en février 2020. Autre grief : celui d’avoir mené durant plusieurs années une « politique du diviser pour mieux régner ». « La réunion a montré qu'il n'y avait pas d'autre option (...) et a finalement conduit à déclarer la destitution du Dr Riek Machar Teny Dhurgon de la présidence du SPLM/A-IO », souligne le communiqué final signé de Simon Gatwech Dual, chef d’état-major de cette formation politique, désigné par la même occasion dirigeant par intérim. Dans le camp du président, l’on dément et condamne cette décision. « Nous réaffirmons notre plein soutien et notre loyauté au président suprême et commandant en chef du SPLM/A-IO Dr. Riek Machar Teny Dhurgon », a déclaré Lam Paul Gabriel, l’un des porte-parole de Riek Machar. 
Revenu à Juba, suite à un accord de paix signé en 2018 à Khartoum au Soudan, Riek Machar occupait jusque-là le poste de vice-président de la République et Salva Ki...

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