Libération des trottoirs : des résistances observées

Lancée il y a peu par le préfet du Wouri et le maire de Douala, l’opération ne prospère pas.

Jour ordinaire au boulevard Ahmadou Ahidjo ce 28 juillet. Des centaines de commerçants et clients vaquent à leurs occupations. Trottoirs, terre-pleins et chaussées sont pris d’assaut par des « boutiques » ambulantes… Le constat s’impose : l’opération de restitution des trottoirs aux pitons n’a pas produit le résultat espéré. Elle fait du sur-place. Situation qui s’apparente à de la défiance de ces commerçants. Approchés par l’équipe de CT, certains vendeurs évoquent l’absence d’option de recasement. Pour d’autres, les boxes en cours de conception par la Communauté urbaine, et qui seront mis à la disposition des commerçants, sont hors de prix (50 mille F/mois et six mois d’avance exigés).
Pour des particuliers, le manque de suivi serait à l’origine du résultat mitigé de l’opération de libération des trottoirs. « Il fallait une présence dissuasive permanente de la police municipale, avec le concours tout aussi permanent des forces de maintien de l’ordre pendant au moins un mois pour que ces gens comprennent que c’est une opération sérieuse », suggère Jules P., habitant de Douala.
Sur les lieux, un poste de police municipale est bien en place. Des éléments de ladite police y sont déployés. Mais leur mission ne semble plus être de veiller à la libération des trottoirs… Jeudi dernier, jour d’hygiène et salubrité, boutiques et étals étaient fermés en attendant l’ouverture fixée à 10h. Des commerçants, camerounais ou non, examinaient des marchandises débarquées devant leurs boutiques. Bravant l’interdiction d’ouverture des commerces, des vendeurs à la sauvette installés sur des coins de trottoirs exerçaient leurs activités.
A en croire Jules P., les ...

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