Convention sur la diversité biologique : l’Afrique centrale se prépare

En prélude à la prochaine conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (Cop 15) prévue en octobre prochain en Chine, le Groupe de travail biodiversité d’Afrique centrale (Gtbac) de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) a organisé sa 32e réunion à Douala le 16 août dernier, avec l’appui de la coopération technique allemande GIZ. La rencontre, qui regroupe les pays membres de la Comifac, a pour objectifs : d’échanger sur les points inscrits à l’ordre du jour de la Cop 15 en vue de formuler les positions communes de l’Afrique centrale ; examiner le document du cadre mondial de la biodiversité post-2020 et élaborer la position de l’Afrique centrale pour mieux contribuer à l’adoption dudit cadre lors de la prochaine Cop 15.
Le secrétaire exécutif adjoint de la Comifac, Chouaibou Nchoutpouen, a relevé qu’il était question pour la sous-région de rester vigilante en veillant à ce que les décisions qui vont être adoptées pour le cadre stratégique post-2020 ne soient pas un frein à son développement. « Il est question de concilier développement et conservation. Nous sommes des pays en voie de développement. Et si nous ne restons pas vigilants, il est probable que ce cadre stratégique contienne des dispositions qui vont freiner le développement de notre sous-région », a-t-il expliqué.
Intervenant pour le compte de l’Union européenne et la GIZ, Martial Nkolo a souligné la nécessité de prendre en compte la dimension économique tangible de la conservation de la biodiversité au niveau des PIB des Etats. Le triptyque ...