Plaques d’immatriculation non conformes : la croisade est relancée

Les véhicules circulant avec des plaques contrefaites ou portant simplement le nom de leurs propriétaires n’ont plus droit de cité dans la région du Centre. Dès ce jour, ces derniers seront interpellés et immédiatement conduits en fourrière. Dans un communiqué signé le 18 août dernier, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, invite les automobilistes circulant avec des plaques minéralogiques non homologuées dans sa circonscription à se mettre en conformité. Le rappel à l’ordre de l’autorité administrative concerne les plaques diplomatiques, CEMAC, immatriculation temporaire, châssis. Comment discerner le vrai du faux ? « Les plaques minéralogiques sont homologuées et ont des caractéristiques définies par le ministère des Transports. L’on distingue à cet effet trois types de dimensions des plaques : rectangulaires, carrées et les plus petits pour les motos », explique Alim Souaibou, représentant de l’une des deux entreprises de fabrication des plaques d’immatriculation au Cameroun auprès de la délégation du ministère des Transports du Centre. 
Ajoutées à cela, la couleur des plaques : la verte est produite exclusivement pour le corps diplomatique et les organisations non gouvernementales. Les plaques des personnels des ambassades sont identifiables par la couleur bleue. Le blanc étant rattaché au corps administratif, le jaune aux concessionnaires automobiles. Enfin, la couleur orange correspond aux autres usagers et aux immatriculations temporaires. Le tout sur présentation d’une carte grise spécialement délivrée à la direction des transports routiers du ministère des Transports. « La plaque CEMAC est reconnaissable notamment par son logo estampillé sur l’affichage. Elle doit être réfléchissante afin d’être visible dans l’obscurité au cours des déplacements de nuit », indique notre source.
D’après l’arrêté du 9 octobre 1982 portant réglementa...