Matériels didactiques : halte à la cacophonie !

C’est la saison des achats des fournitures scolaires. Livres au programme, cahiers attendus, crayons à bille ou de couleur, mais aussi tous les matériels qui accompagnent les élèves dans leur processus d’apprentissage. Les parents se bousculent déjà dans les rayons des librairies, des papeteries et autres magasins. Sur le marché, l’offre est diversifiée et les prix ne correspondent pas toujours à un encadrement spécifique. Un cahier de 400 pages passe aisément de 1200F à 8500F, en fonction de sa nouveauté, de sa présentation, de la qualité du papier utilisé ou de l’espace de vente. L’ensemble de ces outils utilisés par les élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire, constitue les matériels didactiques. Pour la première fois, le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd) a décidé de se pencher sur le secteur des matériels didactiques, afin de l’organiser. Au regard de la variété de l’offre et de l’absence de réglementation, l’instance entend proposer une approche qui intègre les réalités camerounaises et emploie l’expertise locale en la matière.
Au cours de la première session dédiée aux matériels didactiques les 22 et 23 juin derniers à Yaoundé, divers experts ont mené des réflexions pour trouver le moyen d’homologuer ces matériels. Les ministères en charge de l’Education de base (Minedub) et des Enseignements secondaires (Minesec), ainsi que celui du Commerce (Mincommerce), celui des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanale (Minpmeesa), ont pris part aux échanges. L’Agence des normes et de la qualité (Anor) était également représentée. Objectif : trouver de nouveaux référentiels pour encadrer ce secteur. Pour ce faire, il faut identifier ...