Le Mozambique souhaite fortement que la nouvelle trêve annoncée, avant-hier, par la Résistance nationale mozambicaine (RENAMO) débouche sur une paix durable. Et pour cause ! La transformation de l’ancienne rébellion armée en parti politique, il y a trois ans, avait suscité un immense espoir. De nombreux observateurs avaient alors pensé que cette formation politique abandonnerait définitivement les armes et se conformerait aux règles de la démocratie quelle que soit la nature de ses revendications.
Les fruits de la mutation de la RENAMO n’avaient malheureusement pas tenu la promesse des fleurs. Puisqu’à la fin de 2015, le leader de ce mouvement, Alfonso Dhlakama, avait de nouveau pris le chemin du maquis pour reprendre par les armes le contrôle de six des 11 provinces qu’il estimait avoir conquises lors des élections présidentielle et législatives de 2014 tandis que ces scrutins avaient été remportés par le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), le parti au pouvoir. Les combats déclenchés par la RENAMO se sont intensifiés en 2016 notamment au centre et au nord du pays. L’intensité de ces affrontements a rappelé la longue et terrible guerre civile qui a secoué le pays de 1976 à 1992. Plusieurs milliers de personnes ont été poussées sur le chemin de l’exil. Sans pour autant que la RENAMO renonce à ses revendications. S’étant saisie du dossier en mi-décembre, la médiation internationale n’a pas pu ramener Alfonso Dhlakama et ses lieutenants à de meilleurs sen...
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