Libération des trottoirs : la guerre d’usure

Après la descente de la police municipale le 25 août au « Marché chinois », les commerçants sont de retour.

Après de nombreuses mises en garde précédées d’opérations de sensibilisation menées auprès des commerçants installés le long des trottoirs du boulevard Ahmadou Ahidjo, la police municipale de la Communauté urbaine de Douala (Cud), accompagnée de la police nationale, y a effectué, le 25 août dernier une descente musclée. Il était question de faire partir tous ceux qui occupent les trottoirs dans, le cadre de l’opération rétrocession de ces espaces aux piétons – projet cher à la Cud. On a noté ce jour là quelques échauffourées entre les commerçants et les éléments de la police municipale. Des marchandises ont été confisquées et bien d’autres désagréments ont été enregistrés.
A en juger par leur attitude, les revendeurs ne sont pas prêts à partir des lieux, malgré l’insistance des autorités municipales. D’ailleurs, dès le lendemain, ils étaient bel et bien de retour. Cette fois, il n’y avait pas d’étals visibles, mais de gros sacs plastiques ou encore des sacs à dos contenant leurs marchandises.
Paul Gabriel T., revendeur des chaussures, pose son regard sur la situation. « Ce n’est pas la première fois que la Communauté urbaine effectue des descentes ici au ’’Marché chinois’’. Nous sommes au courant que nous devons partir. Cependant, la Cud n’offre pas d’autres possibilités et nous sommes en pleine rentrée scolaire », dit-il, pour expliquer leur insistance à rester sur place. Et il n’est pas le seul dans cette logique. Myriam G., autre détaillante, estime quant à elle qu’elle à déjà des clients fidèle...

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