Douala : la pluie fait « journées continues »

La capitale économique a bouclé hier son second jour d’averses persistantes.

Alors qu’il n’est pas encore 14 h ce 2 septembre, Madeleine N., cadre d’entreprise en service à Bonanjo, demande à rentrer chez elle, promettant à son chef de lui envoyer son travail par mail « depuis la maison ». Raison, la jeune femme a regardé le ciel par la baie vitrée de son bureau, et a pensé à la veille. Ce 1er septembre au cours duquel il a plu quasiment toute la journée sur la capitale économique. Les inquiétudes de Madeleine étaient fondées : ce jeudi encore, la pluie a commencé à tomber en matinée çà et là dans la ville avec de brèves interruptions qui, au fond, ne trompaient plus personne.
« Ça c’est la pluie du ’’mbéa toè’’ », plaisante un habitant de Logpom, dans l’arrondissement de Douala V, faisant référence à des crustacés locaux dont la légende a longtemps associé l’apparition aux pluies diluviennes. A la place du « mbéa toè », on a plutôt eu de nombreux désagréments, relatifs notamment à la mobilité urbaine.
« Je suis arrivée chez moi presque à 22 h, confie Alvine O., résidente de longue date de la banlieue nord de Douala. Je suis pourtant partie du bureau en après-midi ». La jeune dame explique qu’elle avait juste à passer chercher une sœur et la fille de cette dernière, venues de Yaoundé à l’agence de voyage à Akwa, avant de prendre la route de la maison. Elle avait compté sans les embouteillages dont le plus sévère, sur son trajet, se trouvait sur le prolongement nord du Boulevard de la République (entre le carrefour Bonabassem et « Sable »). « Les bouchons ont été aggravés par le fait que des voitures immobilisées longtemps ont fini par tomber en panne sèche », relate Alvine, qui se souvient que sa nièce s’est mise à pleurer de famine à un moment.
Outre les bouchons, il y a eu des inondation...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie