Violences sur des hommes en uniforme : dernier avertissement
- Par Lucien BODO
- 13 sept. 2021 12:47
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Le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, a annoncé vendredi dernier que la loi serait désormais appliquée dans toute sa rigueur. C’était au cours d’un point de presse, en présence du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbar
Le ton est martial, la mine grave, le propos sans fioritures. « Depuis un certain temps, l’opinion publique en général et les autorités administratives en particulier, déplorent les violences parfois physiques contre des agents de Police en pleine exercice de leurs fonctions à travers le pays. Ces comportements irresponsables et méprisants ont atteint des limites inaccepta- bles et ne peuvent plus être tolérés ». C’est ainsi que le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji Paul, a introduit sa déclaration vendredi, 9 septembre dernier à Yaoundé, dans le cadre d’un point de presse, en présence du général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguele. La rencontre avec les médias avait des allures de dernier avertissement face à des actes de violences répétées contre des éléments de la Police en situation professionnelle. Des comportements auxquels on assiste depuis des semaines à travers des vidéos devenues virales sur Internet. Suscitant indignation et incompréhension. En août dernier par exemple, un automobiliste a roulé sur un policier dans la ville de Yaoundé. Un autre a trainé une policière sur la chaussée sur plusieurs mètres, avant de fondre dans la nature. Un autre, enfin, est sorti de son véhicule à Douala, pour asséner des coups à un policier qui régulait la circulation. Des cas parmi tant d’autres qui ne pouvaient laisser les autorités indifférentes. Pour le Minat, « un citoyen ou un usager, quel que soit son rang social, n’a pas le droit d’exercer des violences contre un agent de Police dans l’exercice de ses fonc- tions. La loi de la jungle n’a pas de place au Cameroun ».
Ceci, d’autant plus qu’il existe des mécanismes mis en place par la Dgsn pour permettre aux citoyens de porter leurs récriminations contre les dérives des policiers. &laqu...
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