Le mandat du président Faustin-Archange Touadéra entamé au début de l’année dernière, ne s’annonce pas de tout repos. Elu pour tenter de remettre son pays dans le sens de la marche, le président centrafricain fait le dur apprentissage du pouvoir et de ses exigences. C’est, en effet, lui qui doit montrer à ses compatriotes la marche à suivre pour sortir de la zone de turbulences qui a failli, il y a quelques années, mettre à mal le vivre-ensemble des populations centrafricaines. Au demeurant, le chantier de la réconciliation nationale reste entier dans le pays. Malgré les avancées, les tensions entre communautés (chrétiens et musulmans surtout) restent réelles. Et il ne se passe pas de jours sans que l’on n’enregistre des actes de violences qui rallongent la liste des morts.
D’une manière générale, c’est la question de la sécurité des biens et des personnes qui ressurgit. Ces dernières heures deux casques bleus ont été tués dans le pays. En tout cas, les autorités centrafricaines doivent créer les conditions d’une véritable cohésion nationale. Le corollaire de cette cohésion sociale étant la justice qui doit pouvoir s’appliquer sans faiblesse à l’encontre de tous les fossoyeurs de l’ordre public et de ceux qui bafouent les droits humains ou abusent de leur autorité. Dans un pays où des « seigneurs de guerre » contrôlent encore de vastes pans du territoire, l’impunité doit être une règle. A cet &eacut...
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