Habitat : plaidoyer pour des « villes vertes »
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 05 oct. 2021 12:35
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Près de 1000 participants venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe ont pris part aux manifestations marquant la 35e édition de la Journée mondiale hier à Yaoundé.
La planète chauffe. L’émission du carbone y est pour beaucoup. Les premières victimes, ce sont les populations, où qu’elles soient. Cette conséquence se ressent davantage dans les villes. La population s’y installe de manière croissante, sans que les infrastructures s’adaptent aux changements. Pendant une journée, Yaoundé a été le carrefour du plaidoyer pour inverser la donne. A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’habitat, la capitale camerounaise a accueilli des centaines de participants venus de plusieurs pays pour prendre part à cet événement international. La deuxième fois dans un pays africain depuis vingt ans. Aux commandes, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, représentante personnelle du Premier ministre. Pour la circonstance, la directrice exécutive de l’Organisation des Nations unies pour l’Habitat (Onu-Habitat), Maimunah Mohd Sharif, a conduit une importante délégation au Cameroun.
Avant de mettre les pieds dans le plat, des personnalités se sont succédé au pupitre pour tirer la sonnette d’alerte. D’abord la première dame de Turquie, Emine Erdogan, qui a invité à une transformation urgente de mentalité dans son message. Mieux, une véritable collaboration entre les acteurs du secteur de la communication, de la psychologie, de la sociologie, et de l’environnement entre autres. Position appuyée par Célestine Ketcha Courtès. Le ministre a martelé que les villes « smart » souhaitées pour l’avenir, n’ont pas de modèle préfabriqué. Il s’agit de construire des projets de ville correspondant aux besoins des populations et aux réalités locales. Cette transformation des villes pour en assurer leur survie passe par trois éléments clés, selon Maimunah Mohd Sharif. D’abord l’électricité, dont plus de 70% de la production sont consommés dans les villes. Il est possible d’encourager la mise sur pied des énergies renouvelables dans les villes. Puis, les transports qui produisent une bonne dose de carbone. «...
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