Lutte contre les changements climatiques:un plan d’actions pour les aires protégées

La coopération allemande à travers la GIZ a organisé un atelier sous-régional pour limiter les risques du 1er au 3 octobre Ngaoundéré.

Ramatou Ahmadou, secrétaire générale de l’Association de production de moringa (Apromo) est depuis quelques années victime du changement climatique. La longue période de sécheresse qui se caractérise par l’absence d’eau continue de tuer la majorité des plants de moringa après la germination dans sa plantation. Ceci entrainant des pertes énormes. Pour trouver des esquisses de solution aux ravages du changement climatique que la productrice a été retenue parmi les cinquante participants composés des acteurs locaux et parties prenantes de la lutte contre le changement climatique à l’instar des directeurs des parcs nationaux de Bouba Djidda au Nord Cameroun et celui de Sena Oura au Tchad. Ainsi, du vendredi, 1er octobre au 3 octobre, ces participants venus du Tchad et du Cameroun se sont réunis à l’occasion d’un atelier sous-régional pour dresser un état des lieux des ravages du changement climatique dans leur biotope, recenser et réfléchir sur leurs conséquences dans la gestion durable des zones de conservation.

Au cours de cette rencontre organisée par la coopération allemande à travers la GIZ, il ressort qu’outre la chaleur et la sécheresse, les feux de brousse, les zoonoses, il faut s’attendre aussi à des changements dans le vent, les précipitations et les océans au cours des prochaines décennies avec notamment des pluies abondantes, des inondations fréquentes et une élévation du niveau des mers et des inondations entre autres. Et puisque dans ce schéma des effets négatifs du changement de climat les aires protégées ne sont pas épargnées, il a été question de voir comment améliorer la gestion des parcs nationaux de Bouba Djidda au Nord Cameroun et Sena Oura au Tchad menacés par ce changement. L’objectif étant de préserver les espèces fauniques identifiées comme vulnérables au changement climatique.

Ces deux parcs nationaux qui font partie du complexe BSB Yamoussa regroupant le Tchad et le Cameroun, un projet de la GIZ, sont confrontés au déplacement inhabituel des troupeaux d’animaux sauvages à la recherche du pâturage ainsi que des oiseaux migrateurs des deux côtés. D’où l’importance de la restauration des espaces verts et la valorisation du carbone des zones subsahariennes à travers l’évaluation de son stockage contenu dans la biomasse. Dans le même ordre...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie