Formation-emploi : il faut changer d’approche

De nouvelles opportunités et orientations présentées aux jeunes de Douala lors de la foire organisée par l’initiative « Compétences pour l’Afrique » et le Gicam du 7 au 9 octobre.

De sources officielles, le taux de sous-emploi au Cameroun est de 75%. Les mêmes sources révèlent que le secteur informel utilise environ 90% de la population active, dont le total est estimé à 11 millions de personnes. Entre-temps, plus de 300.000 jeunes sortent chaque année du système éducatif sans qualification professionnelle adéquate. Ce qui accentue le gap entre la formation et l’employabilité. A ce propos, la directrice exécutive du Gicam, Aline Valérie Mbono, a rappelé que la compétence était liée à l’employabilité. Et Douala, capitale économique du pays, est fortement concernée par cette réalité. Elle qui, chaque année, accueille des milliers de jeunes diplômés, en sus de ceux déjà présents, tous en quête d’emploi.
La foire de l’emploi organisée du 7 au 9 octobre dernier par l’initiative « Compétences pour l’Afrique (Sifa) », en partenariat avec le Gicam, était un cadre de réflexion, de discussions et d’échanges sur la recherche des solutions adéquates à cette situation. Occasion pour le Gicam de présenter les initiatives et opportunités qu’il offre. Notamment le Centre de développement des Pme, les partenariats avec les pouvoirs publics, dont le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), pour la mise sur pied de centres de formation professionnelle.
Plusieurs structures de formation et nombre d’employeurs ont participé à cette foire à travers l’exposition de leurs offres de formation professionnelle. Le désintérêt de certaines entreprises quant à la formation de leur personnel a été relevé. Tout comme le fait que des entreprises souffrent d’un manque de professionnels formés dans certains domaines....

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